Panser ses blessures
Texte par À fleur de peaux
Il n'y a pas de pansements pour tes maux.
Pas de pommade à appliquer contre la douleur rampante.
Les remèdes magiques n'existent pas.
Tu essaies des traitements les uns après les autres.
Et essuies les plâtres et les larmes d'un même mouvement de la main.
Alors tu troques du confort minute par minute contre des effets secondaires.
Souvent il y en a plus que de confort. Très souvent.
Et ça continue. Et tu te recroquevilles dans la douleur. Et personne ne le voit de prime abord.
Non, on ne plâtre pas ton genre de maladie.
Il n'y a pas de bandage pour ton cas.
Mais on peut y mettre un voile pudique, un voile politique.
Puis détourner le regard.
Et ne jamais au grand jamais soutenir le tien.
Pas de pommade à appliquer contre la douleur rampante.
Les remèdes magiques n'existent pas.
Tu essaies des traitements les uns après les autres.
Et essuies les plâtres et les larmes d'un même mouvement de la main.
Alors tu troques du confort minute par minute contre des effets secondaires.
Souvent il y en a plus que de confort. Très souvent.
Et ça continue. Et tu te recroquevilles dans la douleur. Et personne ne le voit de prime abord.
Non, on ne plâtre pas ton genre de maladie.
Il n'y a pas de bandage pour ton cas.
Mais on peut y mettre un voile pudique, un voile politique.
Puis détourner le regard.
Et ne jamais au grand jamais soutenir le tien.
Vivre avec une maladie chronique invisible, avec une dépression et des traumas, ça rend le quotidien éprouvant. Être entouré.e devient primordial pour ne pas sombrer. J'ai la chance de l'être par des personnes formidables, des amoureuxes au coeur d'or, des ami.e.s qui traversent les années et les épreuves avec moi, une famille, de sang et de coeur, qui m'écoute. Certains jours, j'ai du mal à le voir car le gouffre est trop profond et la lumière peine à percer l'obscurité épaisse du désespoir. Cependant, je sais, dans un coin de mon âme qu'iels sont là.
